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Des voix invisibles

Piémontais, bergamasque, portugais, polonais, flamand, galicien, catalan, castillan, aranais, occitan, arabe… les langues des hommes et femmes d’ici, partis d’ici, revenus ici, venus travailler vivre ici… Arrivé.es de Bolivie, de Casamance, du Mexique, de l’Uruguay, de l’Argentine, de Belgique, des Pays-Bas... Bûcherons, charbonniers, tailleurs de pierre, mineurs, lavandières, transporteuses, domestiques, ouvrier.es, berger.es, paysann.es, fonctionnaires, exploitants, agricultrices, marchand.es, grammairien.nes, historien.nes, démographes, médecins, artistes, entrepreneur.es…, des catalan.es, des exilé.es, des réfugié.es, des arrivé.es, des revenu.es, des néorura.les et des post-urbain.es, les sensibilités prennent voix dans des récits de vie.
De la mémoire orale resurgit l’émotion –peur, joie, tristesse, colère, amour- la matière sensible qui l’a nourrie sur l’humus de l’expérience, des savoir-faire, des économies, des enjeux politiques, des organisations sociétales, des constructions culturelles : une empreinte tue cachée oubliée perdue reconstruite émerge va et vient là dans les langues et dans une langue et ses dialectes.