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Des paysages-mémoires
"Au même titre que le langage, les images forment des surfaces d’inscription privilégiées pour [les] complexes processus mémoriels écrit."
Georges Didi-Huberman
L’imprégnation de la surface des choses -procédés anciens de photographie, d’estampe, écriture, dessin, vitrail, signes-, donne lieu à une épreuve, à une impression, à remonter le temps de l’image. L’empreinte met à l’épreuve dans l’inscription visible quelque chose d’invisible, le lien né du contact, l’identité des choses, des gestes, des lieux, du et des vivants, de la matière, pour en créer en imaginer en imager, en réactiver, en faire mémoire et trace de la disparition.
Matière visuelle, surfaces sensibles. Dans un mouvement permanent entre l’esprit et les choses, des imageur@s, des fabriqueur@s matérialisent des traces en reliant les temps et les paysages visuellement, consciemment ou non, en questionnant l’intime, l’esthétique, le social, la poétique, l’histoire, la nature, dans un espace frontière.